Cette allocation est attribuée à partir d’un certain taux d’incapacité, sous réserve de remplir des conditions de résidence, d’âge et de ressources. Il s’agit d’un revenu minimum permettant aux personnes handicapées de faire face aux dépenses de la vie courante. Il faut avoir un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 %, résider en France de manière permanente, avoir la nationalité française, être âgé de plus de 20 ans, ne pas bénéficier d’un avantage vieillesse ou invalidité, et ne pas disposer de ressources supérieures un certain plafond.
Pour en savoir plus : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12242
La carte mobilité inclusion (CMI) a pour but de faciliter vos déplacements si vous êtes en perte d'autonomie. Il existe 3 CMI. La CMI stationnement permet de se garer gratuitement. La CMI priorité permet d'éviter les files d'attente ou d'avoir une place assise. La CMI invalidité vous concerne si vous avez une perte d'autonomie importante, elle offre les mêmes avantages que la CMI priorité avec en plus des réductions dans les transports et des avantages fiscaux notamment.
Il existe la CMI Stationnement, CMI Priorité, CMI Invalidité
Pour en savoir plus: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34049
La PCH est une aide personnalisée permettant de financer des besoins liés à la perte d’autonomie des personnes en situation de handicap. Elle dépend principalement des conditions d’autonomie, de ressources et d’âge de la personne concernée. Elle permet de pouvoir recourir à des aides humaines (tierce personne pour les actes essentiels : l’entretien personnel, les déplacements, la participation à la vie sociale ; la surveillance régulière…), des aides techniques (tout instrument, équipement, système technique adapté et sciemment conçu pour compenser la limitation d’activité de la personne handicapée), des aides liées au logement et au véhicule (frais d’aménagement du logement, coûts entraînés par le déménagement, aménagement du véhicule, surcoût lié au transport…).
Oui, lorsque l’on est enregistré à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) il est possible de faire une demande de Prestation de Compensation du Handicap (PCH). Cette prestation concerne plusieurs types d’aides et notamment l’aide à l’aménagement du véhicule. Il faut pour cela être titulaire du permis de conduire indiquant la mention restrictive d’un poste de conduite adaptée. Il faudra certainement fournir le certificat médical ainsi qu’un devis de l’aménagement nécessaire. Après l’accord de prise en charge d’une partie des frais par la MDPH l’aménagement du véhicule doit être fait dans les 12 mois suivants. Pour une personne qui est dans l’emploi ou qui souhaitent y accéder il est possible de faire une demande auprès de l’AGEFIPH ou des FIPHFP. Ces dernières aides s’adressent aux salariés, travailleurs indépendants, demandeurs d’emploi, détenteurs d’une promesse d’embauche, fonctionnaires de l’État, étudiants de l’enseignement supérieur. Cette aide à la mobilité ne concerne que le véhicule personnel (celui de la personne en situation de handicap ou celui qui sert à la transporter) et non le véhicule professionnel.
Le retour à domicile est toujours un passage très compliqué dans la période de réhabilitation qui doit être bien préparé. En effet dans le centre de rééducation tout est adapté, le fauteuil roulant passe de partout, Tout est fait pour que le quotidien soit facile, personne ne porte un regard dérangeant sur la différence, ce qui ne va pas être toujours le cas en dehors du centre. Quitter ce cocon où tout parait accessible dans ce nouveau corps porteur de handicap ne va pas être une mince affaire. La sortie du centre va devoir se faire en lien avec l'équipe pluridisciplinaire afin d'assurer une continuité des soins à domicile. Il faudra donc trouver un kiné proche du domicile avec un moyen de s'y rendre( Ambulance, Taxi médicalisé, un aidant...) et adapter les horaires afin de pouvoir combiner les différentes prises en charge éventuelles ( Ergothérapeute, Psychologue, Sophrologie, activité physique adaptée, RDV éventuels chez le prothésiste...)
Selon les difficultés de la personne en situation de handicap qui rejoindra prochainement le domicile il faudra vérifier que l'accès au domicile est possible et que la personne pourra évoluer correctement à l'intérieur. Il faudra mesurer la largeur du fauteuil roulant (mains courantes sur les roues comprises) afin de vérifier tous les passages etroits ( Ascenseur, Portes, Couloirs, WC...) pour envisager des solutions avant le retour de la personne handicapée à son domicile. En attendant d'avoir un domicile complètement adapté, Il sera possible de faire quelques adaptations assez simples pour faciliter le quotidien : réduire la taille du lit si possible pour plus d'accessibilité dans la chambre, Mettre des meubles suspendus plutôt que des meubles posés au sol pour libérer de la place, retirer certaines portes si besoin et remplacer temporairement par des rideaux le temps de trouver des solutions plus définitives. (Comme une porte à galandage par exemple). Enlever certains meubles non indispensables pour faciliter le passage du fauteuil roulant, prévoir un rehausser de WC si besoin pour faciliter les transferts, en attendant de pouvoir mettre un WC Suspendu. Prévoir une planche de bains adaptable sur une baignoire pour faciliter les transferts en attendant de pouvoir mettre en place une douche italienne avec siège rabattable, Prévoir un tapis antidérapants dans la salle de bain et dans le bac à diouche/baignoir pour limiter les risques de chute, Fixer dès que possible des barres d'appui pour faciliter les transferts wc et douche. Si petite marche à passer prévoir une petite rampe d'accès ( Disponibles sur Internet) . Voilà les grandes lignes des petites choses auxquelles penser avant le retour à domicile.
Prévoir un entretien avec le psychologue du centre de rééducation pour préparer ensemble ce retour en fonction des fragilités de la personne. Se faire recommander un bon psychologue afin d'assurer le suivi des le retour à domicile. Faciliter l'accessibilité du domicile au maximum afin de réduire les difficultés qui confronteront violemment la personne handicapée à son nouveau handicap. Prévenir l'entourage du retour à domicile et voir avec la personne si elle souhaite recevoir de la visite. Retrouver rapidement des loisirs, une activité adaptée, son animal de compagnie, tout ce qui peut permettre à la personne de retrouver une vie agréable. Pensez à faire des points réguliers avec les thérapeutes et adapter la prise en charge, si possible garder le lien avec le centre de rééducation, pourquoi pas en hôpital de jour quand c’est possible. Ainsi le patient vient au centre seulement passer la journée, recevoir ses soins et rentre chez lui le soir. Ceci peut-être un moyen pour que la transition se fasse en douceur vers le retour à la vie normale.
Il n’y a malheureusement pas de recette miracle pour cela si ce n’est d’apprendre à ne pas en vouloir aux ignorants, les regards insistants proviennent rarement de méchanceté mais plutôt de méconnaissance et de peur de l’inconnu. Nous avons pu remarquer qu’au plus nous essayons de dissimuler le handicap, la différence et au plus il finit par attirer l’attention. Il y aura donc un long parcours d’acceptation pour apprendre à vivre avec son handicap et cette différence pourra finalement peut-être devenir un atout et une force. Ce jour-là étrangement, le regard des gens changera sur cette personne handicapée qui rayonnera par sa force et sa rage de vaincre. Elle forcera alors l’admiration plutôt que la pitié, sentiment si redouté. Parfois les enfants sont bien plus fort que les parents. N’hésitez pas non plus à mettre en place un suivi psychologique pour vous aider et vous donnez les outils pour affronter les différentes épreuves avec votre enfant.
Lorsque survient le handicap il est en effet nécessaire d’adapter le domicile et notamment la salle de bains afin d’éviter le risque de chute et les mises en danger.
Les éléments et équipements de la salle de bain doivent permettre la rotation ou espace de manœuvre d’un fauteuil roulant. Une personne en fauteuil doit avoir la possibilité de faire un demi-tour avec un diamètre supérieur ou égal à 1.50 m.
L’aménagement de la salle de bain doit respecter les prérequis suivants :
Une douche bien équipée La douche doit être accessible facilement et sécurisée. Evitez les cabines de douche intégrales qui comportent une marche et préférez une douche à l’italienne ou une baignoire adaptée.
Les équipements suivants doivent être ajoutés selon les besoins :
Un siège de douche pliant et/ou ou à fixation murale
Des barres de maintien et des poignées
Un tapis antidérapant au sol
Un siège en sortie de douche pour faciliter l’habillement au sec
L’espace douche de la salle de bain PMR doit être au minimum de 1.20 m x 0.90 m.
Le receveur peut-être de plain-pied, à encastrer ou à poser mais doit présenter un ressaut limité à 2 cm ou à 4 cm avec la présence d’une rampe d’accès ayant une pente inférieure ou égal à 33%.
La pose du siège doit se faire sur la petite longueur de l’espace douche et à une hauteur comprise entre 0.45 m et 0.50 m.
Une baignoire facile d'accès
La baignoire doit être adaptée à l’accessibilité. Vous pouvez opter pour une baignoire avec porte qui facilite l’entrée et la sortie
et/ou pour quelques aménagements :
Un siège de baignoire adapté
Des barres de maintien et des poignées
Un tapis antidérapant au sol
Un siège en sortie de douche pour faciliter l’habillement au sec
Le lavabo et ses accessoires à la bonne hauteur
Lavabo, robinetterie, porte serviette, miroir et autres accessoires doivent se situer à une hauteur comprise entre 90 cm et 130 cm.
Vous devez utiliser une vasque suspendue pour libérer l’accès à un fauteuil roulant en dessous.
Les dispositifs de commande dans la salle de bain, tels que les thermostats d’ambiance, les interrupteurs, les poignées de portes et des fenêtres doivent être situés à une hauteur comprise entre 0.90 à 1.30 m.
Ces aménagements permettent l’utilisation des équipements en position assise, que le fauteuil roulant soit utilisé quotidiennement ou occasionnellement.
Les WC : mêmes normes que pour la salle de bain
L’accès aux WC doit permettre le passage d’un fauteuil roulant ainsi que sa rotation pour en faciliter l’accès. Des barres de maintien doivent également être posées pour permettre un appui.
Ces données représentent bien évidemment l’aménagement idéal cependant pas tous les logements permettent d’aménager la salle de bains de cette manière donc il faut faire au mieux et ne pas hésiter à demander des conseils auprès d’un ergothérapeute afin de savoir ce qu’il est possible de faire dans le logement que l’on a.
Pour les travaux d’accessibilité (Installation douche italienne, sièges de douche, surélévateur de baignoire, etc.) vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt à hauteur de 25 % des dépenses engagées pour l’achat et la pose du matériel. Ce crédit d’impôt est destiné à aider les séniors et les personnes en situation de handicap à adapter leur logement. Le montant remboursé peut monter jusqu’à 5 000 € pour une personne seule et 10 000 € pour un couple.
L’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) à domicile
L’APA permet de contribuer, entre autres, au financement des équipements d’adaptation du logement. Cette aide est attribuée aux plus de 60 ans propriétaires ou locataires, selon le degré de perte d’autonomie (de 1 à 4 selon le GIR) et peut aller de 676€ à 1747€ par mois, selon les revenus du bénéficiaire.
La PCH (Prestation de Compensation du Handicap)
Comme l’APA, la PCH permet notamment de financer tout ou partie des travaux d’adaptation du logement pour compenser la perte d’autonomie. Elle est soumise à la condition d’âge, de handicap et de votre statut de propriétaires ou locataires. Pour en bénéficier, il faut notamment présenter une difficulté absolue ou deux limitations graves dans la réalisation d’activités quotidiennes (marcher, s'asseoir, parler…). C’est la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) qui évalue ce degré de limitation.
Pour les personnes en situation de handicap, sachez que vous pouvez vous adresser à la MDPH la plus proche de chez vous, pour vous faire accompagner dans votre projet de travaux d’adaptation (afin de déterminer les aménagements à réaliser et les aides financières
Pour en bénéficier:
les personnes doivent remplir les conditions relatives à la résidence, à l'âge et au handicap.
les aménagements doivent répondre directement aux limitations d'activités de la personne (définitives ou provisoires)
le logement doit être celui de la personne handicapée. Ce peut aussi être le logement de la personne qui accueille la personne handicapée (sauf en cas d'accueil familial à titre onéreux).
En cas de déménagement Lorsque l'aménagement du logement est impossible ou jugé trop coûteux, si la personne choisit de déménager dans un logement accessible, les coûts du déménagement et de l'installation des équipements nécessaires pourront être pris en charge par la prestation de compensation.
Le montant de l'aide
Le montant total attribuable est de 10 000 euros pour toute période de 10 ans.
Si les travaux se situent dans une tranche entre 0 et 1500 euros, le montant de l'aide correspond à 100 % du tarif. Si les travaux sont d'un montant supérieur à 1500 euros, le montant de l'aide correspond à 50% du tarif mais ne peut pas dépasser 10 000 euros.
Délai pour utiliser l'aide
Les travaux d'aménagement doivent débuter dans les 12 mois suivant la notification de la décision d'attribution et être achevés dans les 3 ans (prolongation possible d'un an).
La porte d'entrée Une porte d'entrée doit mesurer 90 cm pour permettre le passage d'un fauteuil roulant. Mieux vaut néanmoins choisir un modèle pas trop lourd à manœuvrer et surtout sans seuil. Mais aujourd'hui, isolation oblige, pas facile d'en trouver ! Il existe un compromis : le seuil surbaissé (2 cm de hauteur maximum), qui peut être « fondu » dans le carrelage au moment de sa pose avec une très légère pente. Les seuils Pour permettre d'enjamber les seuils lorsque les huisseries sont déjà en place, les bricoleurs, même néophytes, peuvent confectionner un plan incliné (ou rampe) amovible ou fixe, de préférence en aluminium, qui a le mérite d'être résistant, léger et antidérapant (à défaut, appliquez du sable de rivière sur la planche à l'aide de colle afin de rendre la surface moins glissante), ou en contre plaqué « marine » hydrophuge15 mm. Sa pente inclinée vient se positionner à fleur de seuil et redescend de l'autre coté. Les portes intérieures Les portes standard intérieures (73 cm) ne permettent pas le passage d'un fauteuil roulant. On préconise une dimension de 90 cm. Attention au sens d'ouverture : il est important de réserver un espace suffisant à l'intérieur de chaque pièce pour faire demi-tour avec le fauteuil. (1.50m) Solution idéale pour les petites surfaces : la porte coulissante qui glisse sur un rail appliqué contre le mur (à moindre coût et sans travaux de maçonnerie), ou s'insère dans la cloison (à envisager plutôt lors d'une construction).
Solutions provisoires : retirer des portes, remplacer par des rideaux en attendant les aménagements.
Les espaces de circulation Pour faciliter le passage d'un fauteuil roulant, la largeur d'un couloir doit être de 90 cm en ligne droite et d'1m20 minimum s'il comporte un angle à 90°. Lors de la construction, il est utile de prévoir des aires de rotation d'1m50 de diamètre, placées, par exemple, à l'extrémité du couloir. Le revêtement Evitez la moquette (pas hygiénique et trop souple) ou le parquet (trop fragile), et préférez un carrelage résistant pour éviter que les roues du fauteuil ne l'usent ou ne le rayent. Le carrelage antidérapant est lui aussi trop fragile. Réservez-le aux espaces humides : en terrasse ou dans la salle de bain.
Augmenter le nombre de sièges, de lieux de repos dans le domicile afin de pouvoir s’asseoir si la personne est debout mais se fatigue vite